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Clichés décomplexés

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Le projet “clichés décomplexés” est le résultat d’un travail de réflexion de divers modèles sur leurs propres complexes. À l’aide d’une photographe, 9 individus vont pouvoir réaliser un cliché du complexe visé, puis un cliché plus général, afin de démontrer que cette “imperfection” n’est vue que par eux-mêmes. L’art de la photographie vient alors s'inscrire en fil conducteur de l'acceptation de soi. 

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Thaïs est une photographe amateure située dans l'Orient. 

Afin de s'investir dans le festival, elle se rend à Bordeaux et devient le pilier de l'expo-photo "clichés décomplexés"

Set Up Vidéo
Clichés décomplexés

Maxime Pauvert, 19 ans

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Alors depuis petit je complexe sur mes oreilles, ça a commencé vers 6 ans je pense quand pour rire mon oncle a commencé à m'appeler "grandes oreilles" pour rire. Depuis c'est devenu mon surnom jusqu'à ce que je lui dise que ça me faisait complexer dessus.

Depuis il a arrêté et je n'ai pas eu d'autres soucis (harcèlement etc...) avec mes oreilles. Néanmoins j'en garde une trace en moi.

Selon moi la société accorde de l'importance à cette caractéristique physique car les opération de "recollement" des oreilles sont fréquentes. J'espère avec ce shooting montrer qu'on peut s'en sortir et arrêter de complexer.

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 Mathilde Arodo, 19 ans 

Ce n’est pas une partie du corps justement c’est en plus. J’ai des lunettes depuis la primaire et parfois j’avais honte. Honte de sentir que ça m’appartient et que c’est beau sur moi. 

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Témoignage anonyme

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“On nous a tellement véhiculé une vision parfaite des seins: “ronds, plutôt gros, sans écarts, qui ne tombent pas…”qu’on en vient à complexer soi-même sur leur forme, taille…

J’ai toujours cette appréhension au moment de les dévoiler par peur du jugement. J’ai toujours rêvé que mes seins soient beaux, ronds, qu’ils se collent comme on peut le voir dans les magazines, par exemple. 

 

Cette photo est une très belle surprise, pourtant on les voit tous les jours mais j’ai une vision différente de ma poitrine désormais. Les voir sous un autre angle, en photo, me fait dire qu’il en faut pour tout le monde et qu’il y a autant de formes de seins, qu’il n’y a de femmes , et c’est ca qui est magnifique finalement. 

Toutes ces différences qui font de nous ce que l’on est, me prouve que ma poitrine est jolie à sa manière.”

Margaux Simon, 19 ans 

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Mon complexe est mon nez. Je ne vois que lui. Plus petite, celui-ci ne me dérangeais pas. Mais en grandissant, les moqueries, réseaux sociaux et démocratisation de la chirurgie esthétique ont fais de cette partie de mon visage un élément que je ne supporte plus regarder dans le miroir. 

Je ne pense pas être "guérie" de ce complexe, mais je commence peu à peu à l'accepter, en effet, il fait aujourd'hui parti de mon quotidien, et je pars du principe que d'autres éléments sauvent le tout.

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Corentin Menguy, 18 ans 

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J’ai l’impression que la société ne voit que cette partie de mon corps. Ça a commencé au collège quand les gens m'appelaient « barrette de shit » ou encore « le turc ».  J’en ressort plus fort le cœur sur la pierre. J’espère qu'à travers ces photos je verrais mon complexe d’une manière différente.

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Alicia, 19 ans

Je vais commencer par l'histoire de mon complexe (c'est un pokémon il a évolué ou alors un mix and twist cellulite et poil). Au début je complexais des jambes et des cuisses parce que je les trouvais grosses et pleines de cellulite. Du coup pour cacher la cellulite, j'ai laissé mes poils pousser. Ensuite j'ai eu un complexe sur mes poils parce que je sais (et on me l'a plusieurs fois dit) qu'une femme avec des poils c'est mal vu, ça fait garçon manqué, moche, sale, etc. Du coup j'ai mis du temps à les accepter (c'est encore en cours) à cause des regards extérieurs et surtout des jugements émis par mes proches, car ce sont eux qui n'ont pas arrêté de me dire que c'est pas beau une fille avec des poils. Pour masquer mes poils en public (puisque toute seule ou dans une sphère très privée je m'en fous qu'on les voit) je m'habillais/m'habille tjs en pantalon, parfois en short quand il fait trop chaud et pratiquement jamais en robe ou en jupe sauf si j'ai des collants noirs (puisque les collants couleur chair ne masquent pas les poils). Je pensais 

que le complexe des jambes qui a muté en complexe des poils je l'avais accepté mais non puisque le 10 octobre je suis allée à un mariage et j'ai dû mettre une robe et je ne me voyais absolument pas devant tous les invités avoir une robe de soirée accompagnée de poils aux jambes, tjs par peur des jugements et des regards réprobateurs (et du coup comme je me suis ratée sur le rasage je me suis changée très vite dans la soirée). Je ne sais pas si ça peut te servir mais j'ai une petite anecdote. Au primaire on m'appelait l'homme de Cro magnon parce que j'étais poilue pour une jeune fille et du coup en classe de CP j'ai pris mon ciseau pour essayer de me couper les poils des bras, la maîtresse m'a stopé et m'a dit "mais qu'est ce que tu fais ?" Je lui ai répondu "bah je me coupe les poils pour les enlever" du coup avant que je le fasse elle m'a dit de ranger mes ciseaux Du coup pour ce qui est de la vision de la société je l'ai déjà un peu dit, les poils c'est pas pour une femme, la femme doit être imberbe, sa peau doit être tjs douce et belle. Même si on commence à voir de plus en plus de femmes qui ne s'épilent/se rasent pas tout le temps, je trouve que ça ne reste qu'une minorité et on sent le poids des regards, perso quand je sors les jambes à l'air j'ai le coeur lourd, je me sens pas safe voir stressée, j'ai envie que mon bas se rallongent ou que je puisse me changer pour me mettre en pantalon. Ce que j'attends de cette action c'est que toutes les personnes qui se sont fait shootées relativisent sur leurs complexes, que les personnes qui ont des complexes savent qu'elles ne sont pas seules et que le regard/la mentalité des autres sur les complexes changent aussi (jsp si ma dernière phrase est claire mais en gros qu'on n'arrête d'être jugé parce qu'on a les oreilles décollées, des poils partout, de l'embonpoint, etc.)

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Mon complexe est mon ventre. Durant ma scolarité, j'ai subi de nombreuses moqueries venant ainsi mettre à mal mon acceptation de mon corps. Depuis, quelques temps j'essaie de l'accepter notamment grâce à mon copain. De plus je me suis davantage mis au sport pour essayer de prendre le "trop" de ventre.res de pages avec impact.

Audrey Erpelding, 18 ans

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Mon complexe sont mes boutons. Au collège, plusieurs remarques , moqueries ont faits que mes boutons sont devenus un sujet sensible. Depuis, je trouve que l’on voit que ça sur mon visage ,j’ai essayer de multiple traitements et essaye maintenant de vivre avec et de m’accepter d’avantage.

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